Aux souches de la vie cellulaire...

Publié le par La Santé Naturelle

 

Lors de sa conférence, le Samedi 31 Juillet à 16 Heures,


Pierre Le Saint parlera notamment des cellules souches


Voici une introduction au sujet:

 

Les Cellules-Souches


réparatrices des tissus et des organes endommagés


Panacée à tous nos maux, promesse d’éternelle jouvence… les cellules souches répondront- elles aux espoirs que le monde scientifique a fondé sur elles? Espoirs tels, que le Secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences, Nicole Le Douarin, les qualifie d’une façon quelque peu provocatrice: porteuses d’immortalité.


Les regards du monde de la recherche se sont tournés depuis plusieurs années vers les cellules-souches, qui peuvent, en théorie, se répliquer sans fin, et pallier à la dégénérescence ou la destruction de toutes nos cellules.


Et c’est bien ce qu’elles font déjà pour une grande part, sans que nous ayons à nous en préoccuper. Ce sont elles qui assurent le renouvellement de nos cellules. Sans bruit, elles sont constamment à l’œuvre: les cellules de la peau par exemple se régénèrent tous les 21 jours, les cellules sanguines sont renouvelées tous les 120 jours, et celles de tout le corps, chacune à leur rythme.


Lors d’un traumatisme ou d’une maladie, ce sont les cellules-souches qui viennent naturellement, pour peu qu’on leur en laisse la possibilité, guérir, cicatriser, reconstituer les tissus endommagés.


Les scientifiques cherchent à percer leur mystère. Leur grand défi est de profiter encore beaucoup plus de leurs incroyables capacités: dans certaines espèces, comme chez la planaire ou l’hydre, les cellules-souches ont même la capacité de régénérer un membre disparu. Sans aller jusque là pour les êtres humains, la régénération d’organes déficients n’est plus une utopie hors de portée, les chercheurs y travaillent. Et, déjà, la médecine utilise largement le pouvoir des cellules-souches. Une approche qui pourrait progressivement en supplanter beaucoup d’autres.


Il existe différentes sortes de cellules souches chez l’être humain. Elles sont architectes, maîtres d’œuvre ou artisans spécialisés pour la construction complexe de notre corps:

  • Notre vie commence avec une seule cellule. Celle-ci se divise formant deux cellules identiques à la première, puis cette division continue pour les cellules filles et cela se reproduit encore et encore pour aboutir aux milliards de cellules qui composent notre corps. Au stade où les cellules souches peuvent tout faire et sont capables de former un être humain complet, elles sont dites totipotentes, elles peuvent organiser la vie. Ces cellules ne se rencontrent que lors de la vie fœtale, in vivo.

  • Puis des cellules de transition sont formées : les cellules totipotentes originelles produisent des cellules multipotentes, toujours capables de former n’importe quel tissu de l’organisme, mais n’ayant plus la capacité des cellules d’origine qui peuvent être la source de l’organisation d’un être vivant entier. Ce sont des «cellules souches embryonnaires».

  • Étape ultérieure, les cellules-souches embryonnaires produisent des cellules adultes spécialisées, dites unipotentes. Cette dernière notion est en évolution, car  l'on s’aperçoit actuellement que ces cellules sont capables d’une polyvalence inattendue.

Une partie des cellules-souches adultes persiste dans l’organisme, en faible quantité. Ces cellules sont dites «réparatrices», ce qui exprime clairement leur fonction: elles sont là pour l’après-vente, c’est la garantie décennale, et cette dernière peut être prolongée fort longtemps, heureusement. Ces cellules se réactivent et se différencient pour réparer les traumatismes subis par l’organisme. Elles peuvent tout faire, ou presque, car tous les corps de métiers sont représentés.


Les cellules-souches sont principalement présentes dans la moelle osseuse, mais tous les tissus et tous les organes en contiennent. Lorsqu’un organe par exemple est en souffrance, il émet un message chimique qui suscite la libération de cellules souches, ainsi appelées à venir à son secours.


Notre corps doit aussi renouveler ces cellules-souches. Celles-ci doivent donc décider, à chaque division, si les cellules-filles issues de la division deviendront d’autres cellules souches ou des cellules spécialisées. Avec l’âge, et malgré la pérennité théorique du processus, la reproduction des cellules-souches devient malheureusement moins performante.


L’approche médicale: la thérapie cellulaire


La médecine a réussi à cultiver des cellules-souches et en fait une utilisation extraordinaire dans un certain nombre de maladies. Les grands brûlés en sont bénéficiaires par exemple: une seule cellule souche de peau peut produire à elle seule assez de cellules de peau spécialisées pour recouvrir le corps entier. On prélève une petite partie de peau non endommagée à la personne, et les cellules souches présentes dans le fragment de peau  sont mises en culture avec une solution appropriée. Elles se multiplient alors et peuvent être transplantées sur le patient.


Les cellules-souches sont également utilisées dans le traitement de patients souffrant de maladies sanguines telles que la leucémie.


Si de grands progrès sont encore attendus, l’utilisation médicale à proprement parler des cellules-souches rencontre des limites, car elle n’est pas sans risques.


Quels sont les risques?


Les cellules souches peuvent être obtenues de différentes façons: à partir d’embryons obtenus par fécondation in vitro, dans le sang du cordon ombilical, à partir des tissus d’un adulte, par le clonage d’une cellule d’adulte. Les cellules embryonnaires posent des problèmes éthiques, leur utilisation est très strictement limitée en France. De plus, comme leur vocation est de se reproduire, ces cellules indifférenciées peuvent être à l’origine du développement de tumeurs cancéreuses.


Autre risque, les cellules risquent d’être l’objet d’un rejet lorsqu’elles proviennent d’un organisme autre que celui qui les reçoit, comme c’est le cas pour les greffes.


Dans un autre cas de figure, non reconnues comme amies, elles peuvent se heurter à des inhibiteurs de contact, mais demeurer dans l’organisme. Que deviennent-elles alors?


Il y aurait aussi des «erreurs d’aiguillage»: des cellules programmées pour se différencier en cellules neuronales par exemple, peuvent devenir des cellules cardiaques. Que se passera-t-il si on les injecte… dans le cerveau?


Les immenses espoirs qui avaient été placés dans les thérapies cellulaires ont entraîné de grandes déceptions. Cependant, la recherche progresse et l'on peut attendre encore beaucoup de progrès dans ce domaine.


Comment bénéficier en toute innocuité des pouvoirs immenses de nos cellules souches?


Nous disposons de moyens peu, voire pas du tout onéreux, sans dangers, et dont l’efficacité depuis longtemps constatée dévoile peu à peu ses mécanismes aux scientifiques.


Les cellules-souches de notre organisme peuvent être activées par des moyens relativement simples, et dans une démarche holistique. Il est urgent de revenir au respect des Lois de la Nature. Celle-ci n’a pas encore livré le Secret ultime de la vie; elle reste notre Maître, que nous le voulions ou non.


Pour commencer, redonnons toute son importance à l’allaitement maternel – pour lequel un millier de pages resterait insuffisant, disons-le en passant. Son rôle est, bien sûr, d’alimenter les bébés au mieux de leurs besoins physiques et affectifs, pour leur meilleur développement physique, psychique et intellectuel; mais il recèle une richesse longtemps ignorée, à laquelle nous devons accorder une considération particulière. Le lait maternel s’est avéré regorger de cellules-souches. C’est une partie de l’explication de son rôle protecteur et réparateur inégalé (et inégalable?). Le colostrum, produit dans les premiers jours et précédant le lait maternel, contient environ 50 000 cellules par ml. Ce chiffre diminue par la suite pour arriver à 50 - 100 cellules par ml, lorsque le lait devient mature. Pour les nouveau-nés, l’absorption des cellules-souches par voie orale est efficace, elle est un fabuleux facteur de protection et d’adaptation.


A tout âge, l'on peut favoriser par différents moyens la multiplication et le transport des cellules-souches aux endroits où le corps en a besoin, cela par des procédés et des produits naturels.


C’est ce à quoi tendent les médecines ancestrales et les techniques naturopathiques, lorsqu’elles ont pour objectif de réveiller notre «médecin intérieur», prodigieux d’intelligence.


Au tout premier rang de ces techniques, il faut citer le «bain dérivatif»1, car celui-ci est reconnu pour son action sur la remise en mouvement dans les fascias des graisses de l’organisme. Or ces graisses situées dans les fascias permettent aux cellules-souches d’atteindre leur cible, elles en sont les transporteurs.


Meilleur acheminement donc, et en priorité vers les zones dont l’atteinte pathologique est la plus nocive pour l’organisme, cela est régulièrement confirmé par l’expérience.


De plus, probablement, cette circulation permet une meilleure production de cellules-souches  les graisses remises en mouvement assurent du même coup une meilleure distribution des substances nutritives - vitamines, minéraux, anti-oxydants... - dont, il faut le rappeler, elles sont aussi le véhicule. Cela rendrait possible un réveil de la production temporairement assoupie des cellules-souches.


Si ce tableau correspond bien à ce que l’expérience et la logique tendent à prouver, attendons que les scientifiques nous en donnent la confirmation pour l’affirmer… mais, dès maintenant, ne nous privons pas pour autant des bienfaits des médecines naturelles!


Si les bains dérivatifs ne sont pas la seule façon de mettre en mouvement les cellules souches, ils en sont certainement un moyen particulièrement puissant, à la portée de chacun.


 

Il faut ajouter qu’aucune technique ne pourra suffire à nous garantir une santé optimale à long terme, si nous oublions l’importance capitale de l’apport à l’organisme d’une alimentation favorable au transport et au bon fonctionnement des cellules souches.


Bains dérivatifs ou autres moyens mis en œuvre seront toujours plus rapidement et plus durablement efficaces s’ils sont accompagnés d’une alimentation qui favorise le mouvement de la vie: l’organisme doit disposer de graisses fluides, dont nous étions dotés étant bébés, et que nous avons, le plus souvent, laissé largement disparaître au profit de graisses dures moins harmonieuses et surtout nocives. Pour nous procurer à nouveau les graisses fluides d’un organisme en bonne santé, graisses de couleur brune, il faut consommer des omégas-3, 6 et 9 dans les justes proportions, sans oublier une petite quantité de graisses saturées, d’origine végétale de préférence (elles sont aussi utiles!).


Et il faut éviter la fabrication de graisses dures (qui sont blanches). Pour cela, avant tout, il faut fuir les corps gras alimentaires «trans», qui sont nos ennemis jurés. Ces derniers sont, pour simplifier, la plupart des corps gras industriels ainsi que ceux qui sont chauffés à trop haute température lors du processus culinaire domestique. Mauvaises graisses, excès de céréales raffinées, de sucre, mauvaise alimentation et manque de mastication produisent des graisses blanches et dures qui ont pour effet la stagnation des déchets, l’étouffement des tissus, et la stase qui s’oppose à la vie.


Tout un programme qui se mène en parallèle avec une recharge de l’organisme en anti-oxydants, vitamines et minéraux.


Ce programme permet à nos merveilleuses cellules-souches de venir nous rajeunir, reconstruire nos tissus, nos organes. C’est une histoire à suivre…


Car oui, expérimentons-le, la santé perdue peut être retrouvée.


1 Se référer aux ouvrages de France Guillain

 

Publié dans Thèmes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
B
<br /> <br /> Salut,<br /> <br /> <br /> la présence de cellules dans le lait maternel expliquerait l'interdiction dans l'islam du mariage entre frères et sœurs de lait, la femme allaitante étant qualifiée de mère allaitante. Il paraît<br /> qu'ici les mots "frère", "sœur" et "mère" sont justes sur le plan biologique. Le lait maternel contient des cellules souches identiques à celles de la mère et celles du fœtus. ainsi, si un autre<br /> enfant boit du sein de la femme allaitante, il acquerra des propriétés de cette femme et de son enfant, et deviendront respectivement comme sa mère et son frère (ou sa sœur). c'est que ces<br /> cellules ne sont pas n'importe quelles cellules, elles influencent le programme du développement de l'enfant allaité pour de longues années et rentrent même dans la constitution de ses tissus<br /> :<br /> <br /> "He says that, in essence, a new mother's mammary glands take over from the placenta to provide the development guidance to ensure a baby's genetic destiny is fulfilled."<br /> <br /> càd que pour Dr Cregan est établi que les glandes mammaires d'une nouvelle mère succèdent au placenta pour fournir le programme de développement afin de garantir la destinée génétique du<br /> bébé.<br /> <br /> Ce ne sont pas une ou deux petites tétés qui puissent empêcher le mariage avec l'enfant de la mère, mais au moins 6 (ou 5 ?) selon un hadith.<br /> <br /> Aussi, la fraternité par allaitement contribue à la détermination des "mahram", càd celles et ceux avec qui on n'a pas le droit de se marier. L'islam interdit par exemple le mariage avec le fils<br /> ou la fille d'un frère ou d'une sœur de lait ou de naissance, ce qui montre davantage que le motif serait biologique.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci de vos informations!<br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br /> La Santé Natrurelle<br /> <br /> <br /> <br />